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C.E.P.A.

FRANCE

C.E.P.A.
Parc des oiseaux
F-01330 VILLARS LES DOMBES
FRANCE
Tél : (33) 4 74 98 05 54
Fax : (33) 4 74 98 27 74
Www : www.association-cepa.org

LA PETITE ENTREPRISE

Pour présenter la CEPA (Conservation des espèces et des populations animales), il convient, avant toute chose, de parler d'un esprit. Ici, foin des grands discours se gargarisant de préoccupations écologiques toujours soupçonnables de démagogie marketing : la CEPA préfère l'efficacité à l'esbroufe. Ici, pas de structures atteintes d'inertie : la CEPA opte pour l'artisanat contre le gigantisme, pour l'action ciblée contre le vaste programme ventripotent. Mais cette profession de foi serait vaine si elle ne se vérifiait pas dans les actes.
Créée en 1999 sur le modèle de l'association allemande ZGAP, la CEPA se donne deux buts pricipaux : le soutien aux projets de conservation à long terme des populations animales et de leurs milieux naturels, et la participation à des programmes d'élevage. A la différence de sa grande sœur d'Outre-Rhin qui réunit des membres à titre individuel, c'est au nom collectif de parcs zoologiques qu'on adhère à la CEPA. Aujourd'hui, le nombre de ces membres s'élève à 17, notamment les instigateurs que sont le Parc zoologique et botanique de Mulhouse, l'Espace zoologique de Saint-Martin-la-Plaine ou le Parc des oiseaux de Villars-les-Dombes.

DES PAROLES AUX ACTES

L'action de la CEPA se distingue des grands programmes internationaux type EAZA (Association européenne des zoos et aquariums) par sa participation à des programmes de conservation in situ. A titre d'exemple, prenons le cas de la de la sauvegarde de la perruche d'Ouvéa en Nouvelle-Calédonie, dont la CEPA fut partie prenante au cours de l'année 2000. En soutenant l'ASPO (Association de la sauvegarde de la perruche d'Ouvéa), la CEPA a participé à un vaste chantier, allant du recensement de cette population jusqu'à une sensibilisation du public sur les dangers qu'elle encourt, en passant par la gestion des sites de nidification ou la lutte contre le trafic illégal. Pour la même espèce, un programme d'élevage en captivité est en cours de réalisation.
Ce qui nous mène à la deuxième forme d'action de la CEPA : la mise en place de programmes d'élevage sur les parcs zoologiques. L'idée est d'introduire des espèces en danger dans les zoos, seule solution véritablement efficace dans les cas les plus alarmants. A ce titre, si la gratitude est une vertu cardinale chez le cerf du Prince Alfred (Philippines), le capucin à poitrine jaune (Brésil) ou le lémur aux yeux turquoises (Madagascar), alors ceux-ci peuvent bénir la CEPA. Notons pour finir qu'à l'image du programme concernant la perruche d'Ouvéa, l'action de la CEPA se tourne particulièrement vers les Territoires français d'Outre-Mer.
Sur l'une de ses plaquettes d'information, la CEPA, reprenant un recensement de 1996 de l'Union internationale pour la conservation de la nature, rappelle que plus de 5000 espèces sont actuellement menacées d'extinction à travers le monde et que 600 espèces ont déjà disparu au cours des quatre derniers siècles. Parfois quelques chiffres suffisent à justifier une action.

Le 05/10/2001


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