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Historique des Parcs

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Fin XVIIIème - début XIXe siècle
Premier parc d'attractions et l'ère des " tivolis "

Le premier parc d'attractions était à l'origine une "folie" du nom de Tivoli, qu'un richissime M. Boutin avait ouverte dès 1771, à Paris. Mais à la Révolution, ses biens, "folie" comprise, furent réquisitionnés.
C'est alors qu'un certain Gérard Desrivières entreprit de mettre la main sur cet espace somptueux et d'en faire un jardin-spectacle permanent, payant mais ouvert à tous.
Il y mélangea toutes les sortes de loisirs existants. C'est cette particularité qui fit son succès et qui fit qu'on l'assimile aujourd'hui à nos parcs actuels. A la seule différence qu'il s'adressait essentiellement aux adultes.
On y retrouvait les petites attractions des foires et des jardins spectacles : le jeu de bague, le " tape cul " (on s'assied face à face sur une planche tenue en son milieu et chacun a son tour on fait descendre l'autre en donnant une impulsion des jambes), le " casse-cou " (exercice d'équilibriste sur une corde à deux mètres de haut)...
On pouvait aussi y admirer les pantomimes pyrrhiques (feux d'artifices) des anciennes fêtes royales et découvrir les inventions nouvelles : descentes en parachute, ascensions aérostatiques, vols avec des ailes...
On y trouvait des stands de tir à l'arc, à l'arbalète, puis au fusil, ainsi que des loteries et des exercices équestres.
Les visiteurs y faisaient aussi des jeux, pratiqués aujourd'hui par les enfants : cache-cache, colin-maillard et volant (badminton sans filet).
Tout cela se déployait dans les jardins pittoresques des " folies ", avec salles de danse, esplanade pour les spectacles et cafés. Des lâchers de ballons, des milliers de lampes à huile colorées et des hôtesses en tenues légères contribuaient à magnifier encore l'espace.
Des parcs d'attractions sur ce modèle, qui prirent le nom de " Tivoli ", se développèrent en masse dans toute l'Europe. Un Tivoli fut créé à Copenhague en 1843 ; et il existe toujours aujourd'hui, avec à son actif plus de 260 millions de visiteurs.
Bientôt, ces jardins évoluèrent un peu et devinrent plus familiaux.
Ils s'équipèrent aussi d'attractions nouvelles comme la " tour d'Eole " un combiné du jeu de bague et du tape-cul (deux tape-culs en bois sur un axe tournant), le katcheli ou la "balançoire russe" composée de nacelles rigides tournant sur 360° à la verticale, l'ancêtre de la grande roue.
Ils importèrent aussi les montagnes russes (vers 1800-1820), sur lesquelles la glace était remplacée par du savon et le water chute ou water splash que l'on nomma " saut du Niagara " et qui fut l'ancêtre des flume ride. Toutes ces attractions fonctionnaient toujours sans électricité.
On atteignait des vitesses impressionnantes. En 1816, par exemple, les wagons des premières montagnes russes parisiennes glissaient à 40, voire 60 km/h ; parfois, il est vrai, avec quelques morts et blessés...

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