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Focus

WALT DISNEY STUDIOS
FRANCE, ILE DE FRANCE

WALT DISNEY STUDIOS ECRAN TOTAL

Quelques privilégiés ont eu accès aux Walt Disney Studios avant la date d'ouverture au public fixée le 16 mars. Infoparks.com en fait partie. Mais avec le souci d'altruisme qui nous caractérise, on vous en fait profiter. D'une manière générale, on peut tirer trois conclusions de nos premiers pas dans les fameux Studios.
Premièrement, le pari consistant à nous montrer l'envers du décor du monde audiovisuel (qu'il s'agisse de cinéma ou de télévision) est réussi.
Deuxièmement, les animations proposées s'étalent généralement sur une durée bien supérieure aux attractions d'autres parcs et prennent souvent la forme de spectacles avec une part belle faite au live. Suivez le guide !

L'ENVERS DU DÉCOR

Le Studio Tram Tour mène à Catastrophe Canyon L'entrée des Walt Disney Studios, qui se fait par le Studio 1, vaste bâtiment abritant boutiques et lieux de restauration, donne d'emblée le ton : ici, le faux, le toc, l'illusion sont pleinement assumés : " vous allez découvrir ce qui se passe derrière vos écrans ", semble-t-on nous prévenir.
Alors que se passe-t-il donc derrière notre écran de télévision ? La Television Production Tour répond à cette angoissante question : là, Disney Channel a installé un plateau de tournage de l'émission en direct Zapping Zone. Le public a accès à cette partie directement visible par le téléspectateur mais aussi aux coulisses de l'émission, notamment les régies techniques et quelques petits bonus tels qu'une démonstration d'incrustation sur écran bleu. Voilà pour le petit, place au grand écran.
Départ de la gare Studio Tram Tour où l'on délivre des tickets à destination directe pour l'illusion de la réalité : à bord d'un petit train, on s'engouffre au milieu d'un canyon, en plein cœur d'un tournage de tremblement de terre particulièrement spectaculaire. Puis on se dirige vers un Londres dévasté par quelque cataclysme, aux abords d'éléments de décor de films ou d'un atelier de confection de costumes... Du plus vrai que nature ! Sauf qu'ici, on laisse voir au visiteur la machinerie complexe qui crée l'illusion : du plus faux qu'artificiel !
Au risque d'en décevoir certains, il nous faut ici révéler la pénible réalité : les navettes spatiales transportant les héros de films de SF, eh bien, on vous a donc menti, c'est bel et bien du faux ! Pour ceux qui en doutent, un petit détour à l'attraction Armageddon qui, à coups de chocs cosmiques et d'impacts de météorites, nous donne l'illusion de ravaler le capitaine Kirk ou Ian Solo au rang de pilotes d'auto-tamponneuse.

DU BON, DU LONG, DU LIVE

La petite ville provençale, décor de Moteurs... Actions ! Comme on le disait plus haut, une des grandes satisfactions des Studios, c'est la durée des spectacles proposés et leur scénographie live. Ainsi, si l'on créait un coefficient de satisfaction mettant en rapport le temps d'attente et le temps de spectacle, il serait très élevé. On a retenu deux exemples pour illustrer cette caractéristique : Moteurs... Actions ! et Art of Disney Animation. Pour ces deux attractions, l'envers du décor est là encore en libre accès.
Moteurs... Actions !, c'est une petite ville de Provence (une copie de carton pâte très fidèle de Villefranche-sur-Mer) avec des dingos en voiture, moto ou jet-ski qui, sous la houlette de l'incontournable Rémy Julienne, s'adonnent à des cascades de haut vol, avec et sans jeu de mots. Les 3500 places accueillant les spectateurs constituent la tribune la plus importante de l'ensemble du complexe Disney : une preuve supplémentaire qu'on s'installe ici pour voir autre chose qu'un vague carambolage de trottinettes.
Il n'aura pas échappé aux plus fins linguistes que l'Art of Disney Animation est consacré au film d'animation, là encore côté coulisses. Divisé en quatre salles, le lieu offre au public une visite de ce qui a fait la réputation de Disney : le dessin animé. En introduction, on peut constater par une présentation des techniques les plus anciennes, que le dessin animé est plus vieux encore que le cinéma. Et si Disney admet de bonne grâce qu'il n'en est pas le créateur, il est celui qui plaça l'émotion au cœur de ces petits personnages crayonnés. Un judicieux montage des plus célèbres longs-métrages Disney est là pour nous en convaincre. Mais pour réussir à émouvoir, le choix des personnages est capital. C'est ce que nous explique, dans la troisième étape de ce parcours, un dessinateur dans son atelier, dans un dialogue désopilant avec l'une de ses créations, en l'occurrence le dragon de Mulan. La quatrième et dernière salle de cette attraction est aussi la plus interactive : on y apprend à dessiner des personnages, à réaliser des doublages sons ou des bruitages.

NOS DEUX COUPS DE COEUR

La façade années 50 de Cinémagique Pour la fin, on garde le meilleur ou, tout du moins, nos préférés.
D'abord le Rock'n'Roller Coaster. Cette attraction s'éloigne de l'univers du cinéma pour s'acoquiner avec le monde du rock. En outre, elle est la seule du parc (avec Les Tapis Volants, pour les plus jeunes) à entrer dans la catégorie ride (" manège " en français). Il s'agit en fait d'un grand-huit très réussi. On fait la queue dans un studio d'enregistrement où le groupe Aerosmith enregistre, pour arriver dans une salle d'embarquement évoquant un univers rock, industriel, de night-club trash ou de salle de concert en chantier. Les wagonnets démarrent en trombe - et c'est d'ailleurs l'une des grandes réussites de ce coaster - et parcourent à la vitesse d'un riff de hard-rocker des rails capricieux avec vrille et looping à la clé. Impressionnant.
Mais notre vrai petit chouchou reste le Cinémagique. Les concepteurs de cette attraction ont réussi à parler de cette frontière floue et mouvante qui sépare la fiction cinématographique de la réalité, de façon spectaculaire et non dépourvue de poésie. Si l'on devait décerner un droit de parenté à ce Cinémagique, il irait sans aucun doute à Woody Allen. En effet, le principe inventé par le génial cinéaste dans La Rose pourpre du Caire est ici repris : un acteur crève littéralement l'écran, entre scène et toile de projection, entre réalité et fiction. Mais on en a déjà peut-être trop dit, mieux vaut préserver votre surprise. Encore peut-on ajouter que cette scénographie nous permet un voyage fabuleux dans l'histoire et les genres du cinéma, de Méliès à James Cameron, de la romance expressionniste au film catastrophe. Pour finir cette visite par un " cocorico " tout ce qu'il y a de plus chauvin, notons que le ciné français n'est pas absent de cette évocation du Septième Art : Mickey et ses copains n'ont pas oublié qu'ils s'installaient au pays des Frères Lumière.


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Le 14/03/2002


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